Avec le projet L’intertexte en musique, la Société des Concerts de Fribourg, le Département de Musicologie de l’Université de Fribourg et le Swiss museum for electronic music instruments (smem) proposent un regard innovant sur les liens entre la création contemporaine et le patrimoine. Ils vous invitent à découvrir l’œuvre du compositeur contemporain Max Richter et son emploi créatif des citations de musique préexistante. Ils souhaitent aussi vous surprendre par un nouvel horizon sonore appliqué aux classiques du répertoire grâce à la magnifique collection d’instruments électroniques du smem.
Les trois institutions fribourgeoises se sont associées pour la première fois afin de réunir différents publics, de contribuer à la vitalité et à la diversité de la scène musicale du canton, tant par la présentation d’un projet extraordinaire que par la contribution de jeunes artistes locaux talentueux.

Alessandra Jeanneret (n. 1995) est une cheffe opératrice, réalisatrice et artiste vidéo americano-suisse. Après avoir obtenu un Bachelor en Cinéma à l’ECAL en 2018, Alessandra Jeanneret réalise la photographie de court-métrages de fiction, de vidéoclips classiques (Verbier Festival Unlimited, Ilse Wöllhaf, duo Oxymore) et de divers contenus promotionnels. Actuellement, elle termine son Master en Information Experience Design à la Royal College of Art, à Londres.
https://www.alessandrajeanneret.com

Né en Roumanie en 1988 dans une famille de musiciens, Dinu Mihailescu vit en Suisse depuis 2009, où il a étudié à la HEM de Genève avec Dominique Weber et Cédric Pescia. Son parcours musical est marqué par des pédagogues renommés (Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov) et des concerts dans des salles prestigieuses (Studio Ansermet, Victoria Hall de Genève). En tant que soliste, il remporte plusieurs prix (Grand Prix Concours Orange Romania, 2e Prix Concours Itl. “B. Bartók”). Depuis 2018, Dinu Mihailescu forme le duo pianistique OxyMore avec le pianiste suisse Philippe Boaron.
http://dinumihailescu.com

Philippe Jacquiard étudie le chant au Conservatoire de Fribourg avec Nicolas Pernet et Marie-Françoise Schuwey, puis à la Haute École des Arts de Zürich avec Scot Weir. Il a chanté dans le Chœur Suisse des Jeunes, le chœur du collège St-Michel à Fribourg et le chœur des XVI. A l’opéra, il a incarné le nain Edi dans Blanche-Neige de Lange (Opera Louise/Fribourg), Remendado dans Carmen de Bizet et Messagero dans Aida de Verdi (Théâtre du Passage/Neuchâtel) et Lorenzo dans Fra diavolo d’Aubert (Free Opera Compagny/Zürich). Il défend le patrimoine populaire romand avec des ensembles comme le Quintette des Barbus de Derrière les Fagots et le Quatuor du Manoir.

Delphine Vincent est MER en Musicologie à l’Université de Fribourg, où elle a obtenu son doctorat et son habilitation. Ses recherches portent sur les relations entre musique et visuel (musique de film, opéras et concerts filmés), la musique française de la seconde moitié du XIXe siècle, la musique romande, la dramaturgie musicale de l’opéra contemporain et la mise en scène d’opéra. Elle est l’auteure de nombreux articles et ouvrages, dont Musique classique à l’écran et perception culturelle (L’Harmattan).

Mikael Dürrmeier est étudiant en philosophie et musicologie à l’Université de Fribourg. Passionné de musiques d’horizons divers et musicien amateur, il contribue depuis plusieurs années à la scène culturelle locale, que ce soit derrière une scène, un bar, les fourneaux ou un bureau. Il collabore aux développements du smem depuis que celui-ci a vu le jour, en 2017.

Le Yamaha CP-70 est un piano à queue électrique, combinant les qualités expressives d’un instrument acoustique et un système d’amplification analogue à celui d’une guitare électrique. Il a été conçu à la fin des années septante tant pour offrir de nouvelles possibilités sonores, entre celles des pianos et des claviers Wurlitzer ou Fender Rhodes, que pour proposer une solution versatile aux artistes en tournée. En effet, sa structure divisible en deux caisses, l’alliage unique de ses cordes – moins longues et nombreuses que sur un piano conventionnel – et l’emploi de microphones piézoélectriques permettaient des solutions d’amplifications et un transport facilités, cela sans avoir à renoncer ni aux sonorités ni à la présence d’un piano sur des scènes à l’ampleur toujours plus impressionnante. Le CP-70 a ainsi connu un succès considérable tant en studio que sur les scènes internationales. Il a notamment été employé par les claviéristes de Genesis, Abba, Toto, Simple Minds ou encore U2 et par des artistes comme Phil Collins, George Duke, D’Angelo, Keith Emerson et Alicia Keys.
L’instrument employé pour L’intertexte en musique est un Yamaha CP-70B de la collection du smem. Il s’agit d’une version révisée du Yamaha CP-70. D’autres versions proposant des fonctionnalités complémentaires ont été développées par la suite, ainsi que des modèles de 88 touches.